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Les bronzes mithriaques d’Angleur
par Jean-Luc Schütz
Langue : Français
Nombre de pages : 32 pages
Format : 16 x 24 cm
Illustrations : 19 reprod. Noir/blanc
Date de parution : 2011
Prix de vente ttc : 5 euros
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Quatrième de couverture
Depuis 1884, l’Institut archéologique liégeois est dépositaire des bronzes mithriaques d’Angleur. Ce trésor, considéré comme un des fleurons des collections archéologiques du Grand Curtius, vient d’être classé par arrêté du gouvernement de la Communauté française en date du 8 février 2011.
Cette publication, destinée à un public cultivé, se veut une mise à jour des connaissances relatives à ces témoins du culte oriental de Mithra dans nos régions, à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle apr. J.-C.
L’auteur en est Jean-Luc Schütz, conservateur du département d’archéologie du Grand Curtius et membre du bureau de l’IAL.
Préface
Cette publication, destinée à un public cultivé, se veut une mise à jour des connaissances relatives aux bronzes mithriaques d’Angleur. Elle coïncide, et ce n’est pas un hasard, avec le classement de cet ensemble de vingt pièces, qualifié de trésor. Dans ses attendus, l’arrêté du gouvernement de la Communauté française du 8 février 2011 souligne «la rareté, le lien du bien avec l’histoire et l’histoire de l’art et l’intérêt de l’ensemble».
Le classement induit des devoirs et des obligations. Loin de constituer une entrave, il fournit à l’Institut archéologique liégeois (IAL) un nouvel outil qui renforce sa politique de gestion et de conservation, depuis toujours empreinte de prudence vis-à-vis du patrimoine dont il assume la garde.
Cette reconnaissance d’un élément majeur de nos collections est l’occasion de rappeler les liens qui unissent depuis son origine notre société savante aux pouvoirs publics.
Fondé en 1850, l’Institut, sous l’impulsion de son premier président, le baron d’Otreppe de Bouvette, s’est donné pour mission de rassembler œuvres d’art et témoins du passé en vue de la création d’un musée archéologique. La Province de Liège jugera digne d’accueillir ces collections dans un premier musée provincial, installé dans les combles du palais des princes-évêques. Durant cette période, l’Institut fera notamment l’acquisition de la Vierge dite de dom Rupert, qui constitue un des fleurons de son patrimoine. Quelques années plus tard, l’État belge lui confiera entre autres le produit de l’exceptionnelle découverte archéologique qui fait l’objet de la présente étude.
Le début du XXe siècle verra l’Institut travailler aux côtés de la Ville de Liège. Satisfaits d’une première collaboration, initiée en 1905 pour la gestion scientifique du Musée d’Ansembourg, les deux partenaires concluront, en juillet 1909, une convention organisant la direction du tout nouveau Musée Curtius, qui abritera désormais les collections d’archéologie et d’arts décoratifs des deux institutions. Cette convention, aujourd’hui plus que centenaire, conserve toute sa pertinence en ce qui concerne le rôle d’expertise de l’Institut pour la gestion des oeuvres provenant des Musées Curtius, du Verre et d’Ansembourg, regroupées, avec celles du Musée d’Armes et du Musée d’Art religieux et d’Art mosan, au sein du Grand Curtius.
Pour l’édition de ses publications, notre association a toujours bénéficié du soutien des instances fédérale, puis régionale et communautaire. Cette aide financière s’est considérablement développée lorsque l’Institut a été désigné par la Région wallonne pour assurer la direction et l’organisation des fouilles de la place Saint-Lambert.
Tout récemment, la Communauté française a décidé de subsidier la création d’un site Internet interactif destiné à mettre en valeur toutes les facettes de nos activités avec, entre autres, la présentation de nos collections et la mise en ligne gratuite de l’ensemble de nos publications antérieures à 1985. Ce site, appelé à jouer un rôle efficace en faveur de la recherche historique et archéologique, est en cours de réalisation. Il sera opérationnel avant la fin de cette année.
La présente publication marque, de son côté, une nouvelle étape dans les liens centenaires qui unissent la Ville de Liège à l’Institut pour la mise en valeur de leur patrimoine.
Jean-Luc Schütz, conservateur du département d’archéologie du Grand Curtius et membre du bureau de l’IAL, en est l’auteur. Il est aussi le concepteur de la présentation des collections, qu’à la suite de la regrettée Marie-Claire Gueury, il a su si bien défendre. Nous lui en savons gré.
L’Institut archéologique liégeois et son bureau profitent de l’occasion pour remercier de leur confiance tous les partenaires publics qui ont été évoqués ici et, plus particulièrement, son interlocuteur privilégié, la Ville de Liège, représentée par M. Jean Pierre Hupkens, échevin de la Culture, et par M. Jean-Marc Gay, directeur de ses musées.
– Luc Engen, Conservateur
– Pierre-Marie Gason, Président
Table des matières
Préface
1. Contexte de découverte
2. Introduction au mithriacisme
3. Description des bronzes
4. Interprétation
5. Le mithriacisme en province de Liège
6. Conclusion
Bibliographie
Notes
Illustrations
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Extraits
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