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AMIAL L'a.s.b.l. « Les amis des musées de l'Institut archéologique liégeois » a été créée, comme le rappellent ses premiers statuts de 1933, à l'initiative de celui-ci, afin de continuer à recevoir en toute légalité les dons ou legs qui étaient destinés à ses collections. L'AMIAL agit donc en parfaite harmonie avec l'Institut dans des rapports qui ont été reprécisés à l'occasion de la rédaction de nouveaux statuts répondant aux impératifs de la loi de  2002 sur les associations sans but lucratif.L'AMIAL poursuit aujourd'hui son action en faveur des collections de l'IAL intégrées au Grand Curtius comme elle l'a fait autrefois pour les musées Curtius, du Verre et d'Ansembourg.  Peu après sa création, l'AMIAL a pu réaliser des acquisitions d'envergure comme notamment la Croix de Kemexhe, une opération qui ne serait plus aujourd'hui à la portée d'un  musée belge, tant a crû la cote des émaux figurés mosans sur les marchés internationaux.
L'AMIAL est aussi appelée à recevoir dons et legs, comme ce fut spectaculairement le cas en 1981 avec une importante collection de verres vénitiens et « à la façon de Venise » ainsi que le fameux Autoportrait au chevalet du peintre liégeois Léonard Defrance. Plus récemment, l'AMIAL a négocié avec la Fondation Roi Baudouin la part qui lui revenait de la succession Constant-David, dégageant un capital qui lui a permis d'acquérir jusqu'à présent une enluminure aux armes du  prince-évêque Erard de La Marck (1505-1538), exposée dans les salles Renaissance du Grand Curtius, le diplôme de noblesse, aux armes et au sceau de l'Empire signé Napoléon, de « l'introuvable évêque de Liège », Monseigneur Lejeas[1], ainsi qu'un exemplaire exceptionnel par sa qualité de la Centuria similitudinum (1624) éditée à Strasbourg par le théologien et artiste liégeois Daniel Sudermann, bien complet de sa rarissime préface où se trouve évoquée la figure de son son père, le graveur Lambert Suavius, ainsi que sa propre carrière au service de princes aussi divers qu'Ernest de Bavière et Rodolphe II.L'inscription comme membre de l'AMIAL n'étant pas limitée aux membres de l'IAL, il est possible à chacun de soutenir son action en faveur des musées qui sont de son ressort en versant une cotisation ou en faisant un don aux conditions précisées sur le présent site.  [1] Voir Pierre Gilissen, «François-Antoine Lejeas (1744-1827), introuvable et malchanceux évêque de Liège», BIAL 115, 2010-2011, p. 419-433. |
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