AMIAL – Mécénat

En 1933, l’Institut archéologique liégeois (IAL) fonde l’asbl « Les amis des musées de l’Institut archéologique liégeois » dite AMIAL. L’objectif, précisé dès les premiers statuts, est de continuer à recevoir en toute légalité les dons ou legs qui sont destinés à ses collections.

L’AMIAL agit donc en parfaite harmonie avec l’Institut dans des rapports qui ont été reprécisés à l’occasion de la rédaction de nouveaux statuts, répondant aux impératifs de la loi de 2024 sur les associations sans but lucratif.

L’AMIAL poursuit aujourd’hui son action en faveur des collections de l’Institut archéologique liégeois, intégrées au Grand Curtius, comme elle l’a fait autrefois pour les musées Curtius, du Verre et d’Ansembourg.

Peu après sa création, l’AMIAL a pu réaliser des acquisitions d’envergure dont celle de la croix de Kemexhe, œuvre exceptionnelle d’art mosan du XIIe siècle. Aujourd’hui, une telle opération n’est plus à la portée d’un musée belge, tant a crû, sur les marchés internationaux, la cote des émaux figurés mosans.

L’AMIAL est aussi appelée à recevoir des dons et des legs. Deux exemples les illustrent remarquablement : en 1981, une importante collection de verres vénitiens et « à la façon de Venise » ainsi que le fameux Autoportrait au chevalet du peintre liégeois Léonard Defrance sont légués par Madame Simone Anspach à l’association.

                                                     

En 2003, l’AMIAL a négocié avec la Fondation Roi Baudouin la part qui lui revenait de la succession Constant-David, dégageant un capital qui lui a permis d’acquérir plusieurs œuvres.

Parmi elles, une enluminure aux armes du prince-évêque Erard de La Marck (1505-1538), exposée dans les salles Renaissance du Grand Curtius, le diplôme de noblesse, aux armes et au sceau de l’Empire, signé Napoléon, de Monseigneur Lejeas « l’introuvable évêque de Liège », ainsi qu’un exemplaire, exceptionnel car il est complet et de hautes qualités technique et artistique, de la Centuria similitudinum (1624) éditée à Strasbourg par le théologien et artiste liégeois Daniel Sudermann. Ce volume présente une rarissime préface où se trouve évoquée la figure de son père, le graveur Lambert Suavius, ainsi que sa propre carrière au service de princes aussi divers qu’Ernest de Bavière et Rodolphe II.

                                    

L’AMIAL continue d’acquérir des œuvres variées pour l’Institut archéologique liégeois. Quelques exemples de ces dernières années : Les saltimbanques, sanguine sur papier de Léonard Defrance ; Portrait de Jean-Théodore de Bavière, évêque et prince de Liège, miniature de 1754 aujourd’hui rendue au peintre colonais Johan anton de Peters ; une théière en argent (1784), armoriée et marquée du poinçon de l’orfèvre liégeois Melchior Dartois ; deux albums de dessins du peintre liégeois Charles Soubre ou encore une Cuisinière accrochant de la volaille (1797), huile sur toile de Pierre-Michel de Lovinfosse.

           

En 2018, plusieurs centaines de pièces en étain accompagnées de gravures liégeoises et de quelques spécimens archéologiques ont fait l’objet d’une donation considérable, dotée de surcroît d’ouvrages spécialisés et d’une somme d’argent. En 2022, une exposition organisée au Grand Curtius a rendu hommage au généreux donateur, Roger Lemaire, en valorisant cet enrichissement des collections.

              

L’inscription comme membre de l’AMIAL n’étant pas limitée aux membres de l’Institut archéologique liégeois, il est possible à chacun de soutenir l’action de l’asbl en faveur des musées ci-dessus. Souhaitez-vous y participer ? Nous vous en remercions ! Pour verser une cotisation ou faire un don, nous vous invitons à compléter le formulaire « Contact » dans l’onglet ci-dessous.